Saint-Pierre se situe au pied de la Montagne Pelée, Elle est traversée par la rivière La Roxelane et la Rivière des Pères. La ville est fondée en 1635 par Pierre Belain d’Esnambuc. Fondateur de cette dernière il fait construire un fort au pied de la montagne et à l’embouchure de la Roxelane.
A Saint-Pierre, le commerce se développe grâce à l’activité portuaire qualifiée comme étant la plus importante des Antilles. Ce développement économique se traduit aussi par la production de sucre et de rhum qui ne cesse de croître.
Elle atteint un niveau de prospérité tel qu’au dix-huitième siècle elle devient la Capitale de l’île.
A cette époque, la ville est entièrement construite en pierre de taille, c’est une ville où le confort, la culture et l’intellectualisme étaient très présents. C’est la ville la plus peuplée (près de 30 000 habitants) et la plus dynamique de Martinique. C’est aussi une cité de distraction avec son théâtre et son Carnaval qui y sont très célèbres. Saint-Pierre devient la capitale du Rhum au dix-neuvième siècle grâce aux nombreuses rhumeries qu’elle détient.
Cependant le 8 Mai 1902, la ville est détruite par l’éruption volcanique de la Montagne Pelée.
Cette dernière accompagnée de nuées ardentes, de pluie de cendres, de boue et de pierres a tué la quasi-totalité de la population pierrotine en quelques minutes. On compte deux survivants, Louis Cyparis un prisonnier qui fut retrouvé dans son cachot grièvement blessé trois jours après la catastrophe et Léon Compère, un cordonnier.
La ville de Saint-Pierre renaît de ses cendres après la Première Guerre mondiale grâce aux différents dons. La première ville de Martinique ne retrouvera jamais son statut de capitale de l’île. C’est Fort-de-France qui devient la Capitale économique, politique, culturelle et administrative de la Martinique.
Aujourd’hui Saint-Pierre compte un peu plus de 5 000 habitants. Classée ville d’Art et d’Histoire, on peut encore y voir les vestiges des monuments qui ont fait sa fierté avant la catastrophe de 1902. La cité reste encore touristique avec les monuments historiques, son musée volcanologique (photos, des objets retrouvés après la catastrophe...).
En 2002, la ville de Saint-Pierre commémorait le centenaire de l’éruption de la Montagne Pelée par de nombreuses manifestations. Ce volcan endormi est sous surveillance constante par l’Observatoire volcanologique de la Martinique.
Cette catastrophe des 1902 restera un des événements importants dans l’histoire de la Martinique.